#croiseur léger
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Vue depuis la proue du croiseur léger USS Memphis (CL-13) – Atlantique Sud – 1941-1942
©Naval History and Heritage Command - 80-G-10535
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La mascotte féline du croiseur léger australien HMAS Encounter regardant à travers la bouche d'un canon de six pouces pendant la Première Guerre mondiale, 1914s.
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X-302, un voilier de 9 mètres qui cache bien son jeu
Dans la catégorie des courses-croisières de 9 à 10 mètres des années 90, accessibles financièrement et techniquement, le X302 n’est pas le premier voilier auquel nous allons penser. Et pourtant ce bateau pourrait bien être le croiseur idéal pour qui cherche un voilier élégant et marin pour naviguer le long de nos côtes en famille, voire plus. Les voiliers de 9 mètres ont beaucoup d’avantage pour ceux d’entre nous qui naviguent à l’année, le temps d’un week-end ou de quelques semaines, mais aussi à la journée. Leur taille nous permet de sortir en solitaire facilement ou de naviguer en famille tout en étant seul à la manœuvre. Ils sont parfaits pour une croisière en famille, avec un certain confort accordé à chacun. Dans le même temps, leur taille permet de conserver un budget raisonnable pour l’entretien : - Accastillage - Voiles - Entretien moteur - Carénage - Place de port et assurances Parmi ces voiliers, nous avons déjà proposé plusieurs listes de voiliers qui sortent du lot, dont cette sélection de voiliers à moins de 25000 € ou cette liste de 3 voiliers voiliers de course-croisière. Généralement, lorsque nous regardons ces sélections, nous retrouvons les mêmes chantiers comme Jeanneau, Gib’Sea, Bénéteau, Feeling, Bavaria et autres. Dans le même temps, certains chantiers sont ignorés, comme si leurs bateaux ne rentraient pas dans cette catégorie de bateau pour tout le monde. Le chantier danois X-Yachts fait partie de ces chantiers. En effet, X-Yachts a généralement une image élitiste. Soit ses bateaux, de purs racers, ne sont pas à mettre en toutes les mains, comme le X99, soit leurs prix sont tellement élevés, que nous nous contentons de les regarder sur papier glacé, comme pour le X4. Et pourtant, il est possible de se tromper. En effet, le chantier X-Yachts est capable de produire de très bons courses-croisières, marins et faciles à manœuvrer, même en équipage réduit. Le X-302 en est un des meilleurs exemples.
X-302, un voilier élégant et marin
photo brochure X302 Le chantier X-Yacht a été créé par Niels Jeppesen. Ce danois, passionné de régate, est aussi architecte. A la fin des années 70, il décide de dessiner des voiliers habitables performants et costauds pour la régate. C’est dans cet esprit que naissent les X79, X102 puis le X99, sortie en 1985 et véritable star des circuits entre trois bouées. Le chantier se démarque, dès ses débuts, avec ses voiliers performants, légers tout en restant rigide et costaud grâce à son varangage en acier galvanisé. En 1994, le chantier décide de remplacer son voilier de course-croisière de 9m, le X312. C’est alors la naissance du X-302. Ce voilier sera dessiné, comme tous les autres, par Niels Jeppesen lui-même. Cependant, ce voilier est différent des autres. En effet, contrairement à son prédécesseur, ici, pas de bastaques et plus de conforts. En effet, contrairement au X 312, le 302 se veut un voilier plus abordable, d’un point de vue technique. Si l’ADN du chantier est toujours là, le bateau se veut beaucoup plus facile à manœuvrer. Il en résulte un bateau très puissant sous voiles et raide à la toile. Cet aspect est important pour naviguer en famille sans être obligé d’envoyer tout le monde au rappel. Dans le même temps, le bateau est facilement gérable et manœuvrable quel que soit le temps. Nous somme donc en présence d’un vrai course-croisière à mettre entre de nombreuses mains. Intéressant pour un X. Mais attention, ce n’est pas pour autant que le bateau est n’est pas capable de régater, loin de là. Il reste un voilier pensé pour la course. Et sa présence sur de nombreux évènements comme le Spi Ouest France ou autres le prouve. En fait, le X 302 est parfait pour qui cherche un bateau de croisière élégant et performant. Le X-302 connaîtra d’ailleurs son petit succès avec plus de 110 unités vendues jusqu’en 2004. Le bateau connaîtra une petite évolution en 1999 pour s’appeler 302 MKII. Le bateau était proposé avec deux motorisations différentes : 9 ou 20ch. Inutile de vous dire que le 20ch est indispensable pour de la croisière.
Un voilier confortable et très bien fini
brochure X Yachts Comme nous l’avons, le X-302 est donc un course-croisière. Mais qui dite croisière, dit confort. Force est de reconnaître que l’intérieur est une réussite. Je passerai sur la qualité de constructions et de finitions du chantier, dont la réputation n’est plus à faire. Les aménagements sont assez classiques : - Une cabine arrière - Une salle d’eau au pied de la descente - Une table à cartes et un coin cuisine avant le carré - Une cabine double à l’avant
Soyons objectifs, le X-302 n’est pas le voilier proposant le plus de volumes à l’intérieur. Disons qu’il propose ce que proposerait un 8,50 de même génération. Par contre les finitions sont parfaites ; l’ambiance très chaleureuse et l’absence de vaigrages facilitent l’entretien.
Caractéristiques techniques X-302
- Longueur HT: 9,35m - Longueur de coque: 9,10m - Largeur: 3m - Tirant d'eau: 1,70m - Poids: 3600kg - Lest: 1500kg en fonte - Surface de voiles: 52,70m² Parcourez les annonces de voiliers d'occasion Read the full article
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Des chevaux sur l’eau
La deuxième vague de départs a débuté aujourd'hui pour la 20e édition de la Pacific Cup à Hawaï. Deux divisions de PHRF se joignent à la course à 2 070 nm de San Francisco à Kaneohe Bay, Oahu. Deux autres dates, les 12 et 13 juillet, complèteront la procédure de démarrage. Ce fut une autre journée magnifique sur la baie de San Francisco pour les 17 partants, car un ciel principalement ensoleillé et une brise vive et gonflée entre 12 et 20 nœuds les ont fait sortir du Golden Gate Bridge. La division Weems & Plath B est principalement composée de coureurs / croiseurs de plus de 40 pieds de long tandis que la division Alaska Airlines C est composée de bateaux plus petits, plus légers et plus racés, les deux divisions relevant de bandes de notation très similaires. La division Weems & Plath B a commencé en premier et les plus grands bateaux de croisière ont choisi une stratégie de départ principalement conservatrice qui contrastait fortement avec la division Alaska Airlines C qui a quitté la ligne plus comme s'ils naviguaient dans la Rolex Big Boat Series qu'un Course de plus de 2000 miles à Hawaï! Alors que Devanneaux et le co-skipper Matthieu Damerval peuvent être le bateau le plus rapide sur le parcours, ils ne sont certainement pas faciles à faire avec des rapports selon lesquels le bateau est très humide à l'intérieur et doit constamment être pompé avec les pompes de cale, en raison à l'entrée d'eau stable des troncs de dérive qui abritent chacun des hydrofoils de levage du bateau révolutionnaire. Derrière A Fond le Girafon, son compatriote français Outremer est à huit milles de retour en ligne avec un coussin de huit milles sur son Hanse 505 sistership Anais, bien qu'il y ait une nette division nord-sud entre les deux bateaux, jet ski ce qui indique le nord- division sud qui s'est développée dans une grande partie de la flotte. Le scénario météorologique a continué d'évoluer plus ou moins comme prévu à l'origine la semaine dernière, les débutants d'aujourd'hui se rendant au large sous les vents les plus forts avant qu'une zone de basse pression de niveau supérieur ne s'installe et ne se repose sur la ligne de la rhumb, menaçant de s'arrêter les premiers partants sur leurs traces et gênent les deux derniers groupes de départ à s'éloigner de la côte. En raison de ce trou énorme sur le parcours, la plupart des bateaux commencent à couvrir leurs paris et choisissent soit une option sud ou nord, avec quelques retardataires choisissant une route médiane à travers le trou prévu. Le peloton sud des bateaux est dirigé par Hanse 505 Anaïs de Matt Solhjem, qui compte sur son avantage de la flottaison pour la mettre en tête du peloton. Lorsque la brise se dissipera, tous les regards seront tournés vers la question de savoir si l'un des bateaux les plus petits et les plus légers peut faire des gains ou si Anaïs peut conserver un avantage. Derrière Anaïs dans le peloton sud, Bill et Melinda Erkelens sur le Donovan 30 Wolfpack avancent à grande vitesse et occupent actuellement le troisième rang en handicap dans la division DH2 / Mount Gay Rum, juste derrière Moore 24 Foamy de Lester Robertson, qui est le plus au sud de la flotte. bateau. Actuellement, le DH2 est le J / 105 Abstract de Douglas Pihlaja, bien qu'ils soient presque morts sur la ligne de rhumb et donc l'un des bateaux les plus septentrionaux de la flotte, et très bien séparés de ses rivaux de division les plus proches. La division DH1 / Pau Maui Vodka - la division monotype Express 27 - est toujours dirigée par Will Paxton et Zachery Anderson sur la moto Irene, qui organisent tout simplement une masterclass contre une flotte compétitive. Multi-temps Express 27 champions nationaux avec un bateau très bien préparé et un inventaire super-astuce de voiles hauturières personnalisées et atteignant, Motorcycle Irene est pleinement à la hauteur du battage médiatique d'avant-course. Toujours plus rapide que ses rivales, elle a régulièrement pris une avance de 13 milles, probablement en grande partie à cause des plaques d'écoute reefable plus hautes qu'elle portait sur ses voiles d'avant-train Quantum. Permettant à n'importe quel foc de devenir efficacement un foc ou un tendeur de souffle, l'inventaire de voile très bien pensé d'Irene semble rapporter d'énormes dividendes. Coral Reef Sailing Apparel / Une flotte navigue dans une file proche d'une file près de la ligne de rhumb avec le vigoureux Jim Quanci et son vert Cal 40 Green Buffalo en tête de la flotte et en tête de la course au handicap. Neuf milles derrière, le Cal 40 Highlander de Bob Horton occupe la deuxième place de la flotte et également le deuxième au classement général sur le handicap. Derrière les deux vénérables Cals, la motocycliste Irene a franchi une marche assez incroyable jusqu'à la troisième place au palmarès du handicap. Avec un bateau qui est sûr de s'allumer quand il n'y a pas de vent, et le fait que ce soit un bateau très au sud, mais corriger avec les bateaux du nord aussi tôt dans la course indique que plus tard dans cette course, elle est très susceptible de prendre la tête du classement général. Avec toute la flotte dirigée vers un grand trou, le «gagnant» dans tout ce pari nord-sud pourrait très bien être les bateaux qui atteignent la brise en premier, et ce sont probablement les bateaux du sud. Nous nous attendons à ce qu'un mouvement majeur du classement arrive plus tard cette semaine alors que cette bataille fascinante se déroule.
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CdV4 – 3. La lune du sacrifice
Lors de la grande guerre entre la Fédération et les Ashtars, Solphéra fut toujours le plus instable et disputé de tous les systèmes. L’existence en son sein de Camazotz n’y était pas étrangère. D’une profonde couleur noire nuit, cette lune de la flamboyante planète gazeuse rouge Zotzilaha – seule viable parmi la vingtaine qui orbitait autour de son astre – était connue sous le nom de « Lune du Sacrifice ».
Ce lieu était l’endroit rêvé pour exécuter quelqu’un et boire son sang dans une coupe de vin, ou mieux, dans son crâne encore fumant. Ne cherchez pas de justification magique ou divine à l’établissement de cet astre pour y commettre ces actes violents et barbares… La raison était d’ordre principalement esthétique. Entre la terre obscure de Camazotz se perdant à l’horizon dans un ciel violacé et l’énorme bulle ��carlate qu’était Zotzilaha, brillant de milles teintes dans les cieux, la vue était vraiment magnifique.
De l’avis de tous ceux qui eurent la chance d’y observer un sacrifice rituel, il n’existait pas plus merveilleux endroit pour tuer quelqu’un.
Extrait tiré de « L’Histoire de Vojolakta et des Aar’ons » du professeur Mathuz
*****
– Donc en fait, ton maître t’a simplement dit d’aller faire du tourisme en plein territoire ennemi, comme ça, l’air de rien, et de lui ramener son chaton qu’il a égaré quand tu te planquais dans les cuisines ? Écoute, je veux bien n’être qu’un robot, et un prototype même, mais j’avais quand même comme plan de vivre une vie longue et heureuse, pas de me faire démembrer à la première occasion.
– Mais arrête de te plaindre, Mart-0 ! – grommela le fier blond. Déjà que je n’ai plus de mécanicienne depuis que cette traitresse m’a vendu, mon androïde de compagnie ne va quand même pas me casser les pieds ? Je suis un héros sérieux, moi monsieur. Sans peur et sans reproche. C’est pas quelques Ashtars qui vont me faire peur ! J’en bouffe dix au p’tit déjeuner, moi ! Avec des œufs et du bacon. C’est bon les œufs et le bacon.
L’adolescent parlait ici forcément d’œuf de Poul et de bacon de Koshon, des espèces rigolotes qui peuplaient Vahara, une planète connue pour sa faune exotique et ses Vashs sacrées qu’un certain blondinet jalousait et aurait bien voulu becter. La biodiversité dans Vojolakta était telle qu’on pouvait manger un peu n’importe quoi, même si tout le monde s’accordait pour dire que le meilleur de tous les mets restait le saint Nutella.
– J’me plains pas – rétorqua le robot. Je constate. Solphéra est sous contrôle Ashtar, ils sont des millions, et on est deux. Dont une boite de ferraille – moi – et un gamin qui se roule en boule sur le sol dès qu’il est contrarié.
– N’importe quoi ! – s’offusqua le blond. C’est pas vrai ! T’as pas le droit de dire ça ! J’le fais jamais !
– Si tu le fais ! Et tout le temps, même ! C’est le prélude à tes bouderies ! Et t’es le Kili’an le plus boudeur de la création. J’suis sûr qu’il faudra attendre au moins jusqu’au vingt-sixième ou vingt-septième Aar’on pour en retrouver un aussi boudeur que toi !
– C’EST PAS VRAI J’TE DIS ! Arrêteuh, où j’me roule en boule sur le sol ! J’te jure, j’vais le faire, si tu continues à m’embêter, j’vais le faire…
Et en effet, l’adolescent le fit. En pleurnichant. Car c’était toujours comme ça qu’il faisait quand il était énervé. Et rien ne l’énervait plus qu’on lui fasse remarquer à quel point il avait un comportement puéril quand il s’énervait. Les plus grands scientifiques de Vojolakta, qui avaient nommé cela le « mouvement perpétuel », prédisaient une victoire rapide de l’Humanité dès qu’ils auraient réussi à exploiter cette force nouvelle. Cette prémonition était particulièrement stupide : personne n’exploitait le Kili’an. Il était bien trop chiant pour.
Après de nombreuses heures de voyage, les deux compères franchirent le dernier Vortico qui menait aux profondeurs de Solphéra. Heureusement pour le jeune blond qu’il pouvait compter dans ses aventures sur Mart-0, le prototype d’une nouvelle espèce de robot intelligent, qu’il considérait depuis toujours comme son seul véritable ami. Bon, bien sûr, il avait bien essayé de le changer après se l’être fait livrer à cause d’un petit défaut d’assemblage – l’usine lui avait mis des cheveux roux sur le crâne, ce qui ne correspondait pas du tout à ce que Kili’an avait demandé – mais il avait échoué dans sa tentative de parler à un responsable lorsqu’il avait appelé le SAV de l’entreprise ayant produit l’androïde. Du coup, parce que ça l’avait saoulé, il avait boudé un peu puis décidé de garder Mart-0 en l’état, en se disant qu’au moins, comme ça, personne ne le lui volerait. Et enfin, il pouvait observer sa destination par le hublot.
Quinzième planète de Solphéra, Zotzilaha impressionnait par sa taille, par son activité interne folle et par ses nombreuses irruptions. Pour les vingt lunes qui gravitaient autour, elle avait l’apparence et le rayonnement d’une étoile, créant l’illusion d’un système solaire à l’intérieur même d’un autre. Pourtant, d’entre toutes, seul Camazotz était capable d’accueillir la vie, grâce à son très fort magnétisme qui la protégeait des radiations de sa planète. La petite bille noire possédait de nombreux atouts. Outre une vue magnifique, son climat était plutôt doux et de nombreuses mers grises recouvraient sa surface. Les espèces endémiques restaient cependant plutôt rares. L’endroit n’était pas un lieu fait pour développer la vie, mais bel et bien pour donner la mort. Ainsi, les Kekchis puis les Ashtars l’avaient utilisé principalement comme prison et centre d’exécution pour leurs ennemis.
Le principal avantage du lieu pour les espions en tout genre qui voulaient y faire un tour était la faible présence de forces armées pour le défendre. On pouvait y atterrir et s’y infiltrer rapidement sans se faire repérer jusqu’à la grande pyramide à degrés où étaient pratiquées les plus importantes exécutions. Le principal inconvénient, c’était que, si on arrivait jusqu’à là, on avait de fortes chances d’y finir soi-même sacrifié, avec les entrailles en dehors du ventre et tout le toutim. Les tour-operators, d’ailleurs, ne vendaient plus depuis longtemps que des allers simples aux touristes. Pour le retour, il était conseillé d’avoir une très bonne assurance qui prenait aussi en charge le rapatriement des cadavres.
Apr��s quelques détours, Kili’an réussit à poser son vaisseau dans une plaine abandonnée. Comme prévu, le comité d’accueil fut plutôt maigrichon et rapide à occire. Avec son Regard Particulier, l’adolescent pouvait gouverner à tout ce qui était vivant et de couleur verte, principalement les espèces chlorophylliennes. Du coup, et c’était ce qui le rendait quand même moins stupide que nombre de ses prédécesseurs et successeurs, il avait aménagé un petit jardin dans la cale de son croiseur stellaire et ne sortait jamais sans quelques plantes vertes sous les bras pour les utiliser comme armes. Non, ça, pour la baston, il était plutôt malin. C’était pour l’infiltration qu’il avait des lacunes, comme l’avait d’ailleurs bien montré son cuisant échec sur Kamadeva.
– C’est vrai que Camazotz, c’est beau, mais j’y passerai pas mes vacances. Ça reste super lugubre. Tout est super sombre, on se croirait dans la tête d’un Gotik. Mais si, tu sais, les Âminaux super-moches qui habitent sur l’astéroïde BHW-1969, là, qui se foutent toujours un maquillage bizarre sur la tronche en hurlant à l’anté-Aar’on ! Ils sont trop cons ! Un anté-Aar’on ! Ça serait quoi ? Un brun gentil ? Ridicule ! Ils ont rien pigé. Et… bouge pas Mart-0, mais je crois qu’il y a quelqu’un qui veut te couper la tête et… Eh, nan, sérieusement, rendez-moi ça… C’est pas drôle… C’est mon robot, pas le vôtre, arrêtez de jouer à la balle avec son crâne, quoi…
Forcément, massacrer quelques Ashtars, ça fait du bruit, surtout quand, comme Kili’an, on manque gravement de discrétion au moment d’égorger des méchants. Et forcément, cela finit par attirer du monde.
Bien avant que le Bottel’ron ne mette la main sur Solphéra, une guerre avait fait rage entre deux espèces cousines de la planète Yum : les Kekchis et les Kichés. Si elles partageaient une grande part de leur génome et ressemblaient toutes deux à un petit animal vivant sur Susanoo nommé tapir, mais en plus grand, plus imposant, plus intelligent et plus droits sur leurs jambes, certaines différences avaient rendu la guerre inévitable : les Kekchis avaient un nez triangulaire assez marqué et des poils ras là où l’appendice nasal des Kichés était en forme de losange et leur épiderme plutôt touffu. Le conflit pour la suprématie sur Yum avait commencé des générations avant la naissance du premier Aar’on. L’éclosion du Regard et sa diffusion dans l’univers avait donné un avantage significatif aux Kekchis : leurs cousins Kichés étaient horriblement myopes.
Lorsque les Humains, menés par le septième Aaron, le « Fondateur », créèrent leur Fédération après s’être débarrassé de leurs premiers grands ennemis, les Kémèts, les Kekchis condamnèrent de leurs côtés les Kichés à l’extermination au nom de leurs nombreux crimes. Là, ils conduisirent toutes les femmes et enfants de l’espèce honnie sur Camazotz pour répandre leur sang, lui donnant ainsi pour la première fois son nom poétique de « Lune du sacrifice ». L’idée était de faire ce carnage assez loin des planètes habitables, afin de ne pas répandre l’hémoglobine des vaincus sur un sol fertile, eu égard à d’anciennes croyances stupides. Et puis la vue était quand même magnifique.
Ainsi disparut presque complétement une fière civilisation. En même temps, si les Kichés n’avaient pas voulu se faire anéantir, ils n’avaient qu’à gagner la guerre, aussi. Non, parce que bon, tout le monde sait bien que, dans un conflit, c’est toujours le vainqueur qui a raison et le vaincu qui est responsable de tous les malheurs. C’est comme cela depuis la nuit des temps. Il n’y avait pas de réelles raisons de s’en émouvoir.
Un léger petit détail avait néanmoins empêché de passer les derniers Kichés par les armes : l’invasion de Solphéra par les Ashtars sous le règne du dixième Aar’on. Les Kekchis, soumis, ne purent qu’abandonner leur entreprise d’annihilation complète de leurs cousins, ainsi que la domination de leur système. Trouvant plutôt sympathique la coutume d’éventrer leurs ennemis sur cette petite lune perdue derrière une énorme planète gazeuse, les nouveaux venus avait décidé de la reprendre à leur compte et de faire de Camazotz leur lieu sacré pour les exécutions les plus importantes. Ce fut d’ailleurs à cet endroit que toute la famille royale Kekchis fut assassinée, devant les yeux des derniers Kichés survivants. Chassés de Yum et confinés sur cette lune dans l’attente de leur mort certaine, ces derniers avaient vu dans l’arrivée des Ashtars un véritable espoir de survie. À raison, vu que le Bottel’ron leur confia gentiment la gestion de Camazotz et la garde des prisonniers de guerre Kekchis, lui permettant ainsi de ne pas laisser un trop grand nombre de ses monstres à cet endroit, finalement assez peu stratégique. Voilà donc comment ce pauvre peuple maudit s’était-il retrouvé à servir son nouveau maître, jusqu’au débarquement spectaculaire d’un blond suicidaire.
– MAIS RENDEZ-MOI LA TÊTE DE MON ROBOT ! ZUT, QUOI ! C’EST MON-MIEN D’ABORD ! J’L’AI PAYÉ SUPER CHER !
Se roulant sur le sol noir de la petite lune, Kili’an pleurnicha et tapa des poings par terre. Il savait par réputation que les Kichés étaient méchants, mais là, ça dépassait l’entendement. Pire, cela le mettait en colère. En plus, il n’avait même pas envie de trancher des membres et arracher des cœurs : c’était l’heure de son goûter. Et il se battait plutôt mal quand il avait faim et qu’il était contrarié. Heureusement, une voix prétentieuse surgit de la nuit pour mettre fin à cette mascarade.
– Arrêtez, bande d’abrutis ! Mais j’vous jure, aucune classe… Rendez-lui son jouet ! Vous n’avez pas compris que vous aviez à faire à un Kili’an ?
Elle appartenait à un Kiché tout vêtu de blanc. Plus beau, élancé et prétentieux que les autres, il semblait en être le chef. Ce fut ainsi qu’il se présenta, en tous cas, en tendant la main à l’adolescent allongé sur le sol.
– Bonjour à toi. Je me nomme A’dan, et je dirige cette communauté. Je te prie de bien vouloir pardonner mes compagnons pour leur comportement un peu rustre, ils sont très joueurs. Pour m’excuser, je leur ferai trancher la tête que j’offrirai en cadeau à ton maître l’Aar’on, c’est la moindre des choses je pense, quand on reçoit un grand dignitaire tel que toi.
Frottant ses yeux du revers de la paume, Kili’an accepta la proposition en affichant tout de même sa moue boudeuse, puis arracha la caboche de son cher Mart-0 des bras des vilains en leur tirant la langue. Il était quand même un peu vexé. Heureusement, le spectacle qui suivit et qui vit tous les malotrus passer l’arme à gauche lui remit un peu de baume au cœur. Il avait quand même de la chance d’être tombé sur un gars bien sympathique, quoi qu’un peu trop prétentieux pour être honnête. Cela n’enlevait rien à son sens de l’hospitalité, ni à la charmante décoration de sa cabanette où Kili’an avait été convié à passer la nuit. Loquace, le Kiché expliqua à son invité pourquoi son peuple haïssait les Kekchis et à quel point ils souhaitent tout faire pour s’extirper de leur condition actuelle avant que le cour des évènements ne les fassent tous disparaitre dans les méandres de l’Histoire. En retour, tout en se goinfrant de plats locaux, Kili’an lui expliqua le sens de sa mission.
– En faitch, che viens ichi pour une michion top checrete pour mon Aar’on. Il veut que che retrouvch chon chat. Mais che chais pas enchore où chercher. Burp. Il est bon che vin. Il est fait avec quoich ?
– Une sorte de raisin qui pousse derrière les autels à sacrifice – répondit calmement l’hôte. Le sang est un très bon fertilisant. Cette cuvée a été produite grâce à l’exécution d’une escadre d’Humains que nos maîtres les Ashtars ont capturés lors des affrontements de Solzabul. Très goûtu, en le laissant un peu vieillir, ça fera un très grand cru. Certes, notre camp a perdu cette bataille, mais à côté, on a récupéré un très bon vin. Je crois qu’on y gagne au change. Sinon, on a utilisé les corps pour faire des boulettes. Tu en reveux ?
Vomissant dans un sceau en repensant à ses compagnons de lutte tombés au combat dont il connaissait certains visages, l’adolescent aux cheveux blonds refusa poliment. Il n’avait plus très faim, en fait, et un peu mal au ventre. Et puis, la mission passait avant tout. Sa priorité était de trouver des indices pour savoir quand et où Stin serait sacrifié.
– Sur la grande pyramide centrale, celle réservée à la mise à mort des prisonniers les plus précieux, dans exactement dix minutes. – répondit sans sourciller le Kiché en se resservant un peu de nourriture. Le Bottel’ron lui-même a fait le déplacement. Il voulait s’assurer en personne que la prophétie ne se réalise jamais…
– QUOI ? Mais… mais… C’est loin d’ici ?
– À cinq minutes à pied, pourquoi ? Tu veux y assister ? Ça sera compliqué, c’est un petit sacrifice entre ami, une soirée privée, quoi. Le public n’y est pas autorisé et…
Dévisageant nerveusement son interlocuteur, Kili’an bondit sur son sac à dos et sortit en courant de la maisonnette, puis revint cinq minutes plus tard en faisant se toucher piteusement le bout de ses deux index.
– J’me suis perdu…
Prenant ses responsabilités, A’dan se leva. Il avait une proposition à faire au jeune blond.
– Si je te sers de guide, tu accepterais de m’aider à libérer mon peuple ?
Après quelques secondes de réflexion, Kili’an secoua nerveusement la tête de haut en bas. Sauver des gens et tout ça, c’était un peu son travail. Bon, forcément, en venant en aide à un Kiché, il se mettrait les Kekchis à dos, mais ça, hein, c’était le risque du métier. Tant pis s’il causait un incident diplomatique avant même d’avoir chassé les Ashtars de Solphéra. L’urgence était d’empêcher un petit chaton de se faire dépecer.
Au bout de trois minutes, Kili’an se retrouva au pied de la pyramide. Au sommet, il pouvait très distinctement voir des silhouettes rouges et noirs. Entouré des deux Ashtars de l’ombre, le Bottel’ron se dressait devant l’autel, prêt à répandre un sang innocent.
C’était la première fois que l’adolescent aux cheveux dorés voyait d’aussi près l’ennemi mortel de son espèce. Le Bottel’ron impressionnait par sa taille et par les nombreux pics et cornes longues et pointues qui recouvraient son corps. Son apparence n’avait pas grand-chose à voir avec les autres Ashtars. Il était plus grand, plus orangé, plus massif, plus imposant et plus violent. Toutes ses attitudes et tous ses gestes transpiraient de la même haine du genre humain. Il n’était pas un simple monstre. Il était « le » monstre. Le mal incarné. Levant haut un couteau dans le ciel, prêt à s’abattre sur sa victime, il ricana en sentant le fleuret de Kili’an lui transpercer le ventre.
– Le chien de garde de l’Aar’on… forcément. Je me doutais que tu ferais ton apparition, mais je ne pensais pas que tu réussirais à m’atteindre. Mais imagines-tu réellement et sérieusement pouvoir me faire du mal avec ton cure-dent ?
– Oh que oui ! – répondit le blond en souriant et en enfonçant plus encore sa lame. Si je ne suis pas le plus sages des Kili’ans, je suis sans doute le plus malin et fourbe en combat. Mon arme est recouverte d’un puissant poison. Pas suffisant pour tuer une monstruosité comme vous, mais assez pour lui faire mettre un genou à terre.
Pris de vertige, le Bottel’ron chancela en effet, avant d’hurler de rire. Alors que So’han et Dieg’o semblaient prêt à se jeter sur le jeune Humain, leur maître leur indiqua de ne pas s’approcher. Étrangement, la situation semblait l’amuser plus qu’autre chose.
– Merveilleux… C’est la première fois qu’un Kili’an arrive à me blesser… Je comprends pourquoi ce quinzième Aar’on est plus pénible que ses prédécesseurs… Il t’a, toi… Bah, pour te féliciter d’être arrivé jusqu’à moi, j’accepte de te laisser la victoire pour aujourd’hui. Mais ce n’est que partie remise. J’aurais d’autres occasions de tuer ce Néko avant qu’il ne retrouve la mémoire de ses vies passées, et alors, plus rien ne m’empêchera de régner sur Vojolakta ! MOUAHAHA.
Même si ce rire était un peu trop théâtral à son goût, Kili’an dut bien concéder que son adversaire ne manquait pas de style. Une longue tirade comme ça dans un humain presque parfait et sans un pet d’accent, c’était quand même la preuve d’une certaine culture. Et sa manière de disparaitre accompagné de sa suite en poussière d’étoile soufflée par le vent, c’était particulièrement jolie, il fallait bien l’admettre.
Dans tous les cas, la mission semblait parfaitement réussie. Il ne restait au courageux blond plus qu’une seule chose, récupérer le jeune chaton bleu qui, évanoui sous un drap, reposait sur l’autel. Tirant le tissus d’un coup sec, Kili’an bondit de surprise.
– Eh… me… C’est pas le chaton de mon Aar’on, ça ! C’est… c’est… c’est un gosse tout nu aux cheveux bleus avec des oreilles de chats sur la tête !
Se frottant les paupières, le jeune enfant lâchant un « Miaou » d’étonnement en regardant son sauveur dans les yeux, avant de se coller à lui puis de se lécher ses bras et jambes imberbes, comme si de rien n’était. D’apparence, si on excluait ses appendices félins sur le crâne, il ressemblait à un jeune humain de treize ou quatorze ans avec, comme particularités, des petits doigts doux et fin comme des coussinets, des yeux d’un bleu-gris envoutant, un minuscule petit nez rond, des lèvres fines et rouges accompagnant des dents blanches qui lui procuraient le sourire le plus charmeur de tout Vojolakta, une fine innocence masculine très peu développée entre les cuisses, une peau crémeuse et opaline, un air émerveillé dans le regard et donc ces quelques cheveux sur la tête qui lui tombaient en de fines mèches sur la nuque et le front et qui rappelaient le pelage de Stin, le Néko disparu. Tout comme lui, l’enfant semblait pouvoir varier la couleur de son pelage au grès de ses humeurs. Pris de peurs, il afficha tout d’abord une teinte orangée, avant de virer au rose puis au rouge pivoine en réalisant qu’il était complétement nu, pour mieux virer au jaune par mimétisme de la crinière du Kili’an et enfin retrouver sa teinte bleu électrique d’origine.
– MAIS DITES MOI PAS QU’C’EST PAS VRAI ! – s’égosilla le blond en pointant l’étrange créature du doigt. Me dites pas que ce machin… c’est Stin ? Bzzlblll… Je bug, là ! J’venais sauver un chat, j’me retrouve avec un garçon qui dit miaou et qui fait des câlins sur le bras ! Bon, l’avantage vous me direz, c’est que s’il est Humain, il peut parler. Eh, toi, tu te souviens de ce qu’il s’est passé ?
À genoux sur l’autel et le drap du sacrifice recouvrant délicatement son dos, l’enfant observa d’un air incrédule ses mains et le reste de son apparence. Lui-même n’avait aucune idée de ce qui avait pu arriver.
– Je… suis… Stin… Le… chaton de l’Aar’on… Miaou ? Whaaaaaa, c’est trop bizarre, je ressemble à un Humain !
La surprise avait rapidement laissé sa place à l’émerveillement. Courant aux quatre coins de la pyramide en utilisant le drap comme cape, le bel innocent testa ses nouvelles habilitées. La bipédie, c’était quelque chose, quand-même ! En tout cas, ça lui plaisait. Et puis, avoir deux mains au lieu des pattes, ça, c’était vraiment utile. Cela lui permettait d’attraper toutes sortes d’objets pour les porter à sa bouche.
Complétement décontenancé par la scène de ce chaton humanoïde qui sautait partout et s’amusait à faire l’avion avec ses bras, Kili’an se gratta la tête. Si la mission ressemblait à un succès, il ne se voyait pas du tout ramener le chaton de son maître sur Thot dans cet état. En tout cas, pas avant d’avoir compris par quel maléfice le pauvre animal espiègle avait soudainement grandi et perdu ses poils. Un premier élément de réponse lui arriva très rapidement, et provenance d’A’dan. Moins véloce que celui qu’il accompagnait, le Kiché avait mis plusieurs minutes à grimper les nombreuses marches de la pyramide. En arrivant à son sommet et découvrant Stin sous sa forme humanoïde en train d’essayer sans succès de se faire les griffes sur les jambes de la ©Végescratch de Kili’an, il tomba à genoux.
– Ce… ce n’est pas possible… – s’écria-t-il en posant les mains au sol. La… La prophétie serait donc réelle ?
– Quelle prophétie ? – demanda le blond, passablement énervé par cette situation qu’il ne comprenait pas, en saisissant son nouvel acolyte par le col.
– Celles dont parlaient les Ashars… Celle formulée par le premier Aar’on – gémit l’autre en se protégeant des mains son précieux visage. Je… Je les ai souvent entendus parler entre eux. Je pensais que ce n’était qu’une fable, mais l’apparence de cet animal me laisse supposer le contraire…
Se grattant toujours la tête, Kili’an chercha à se remémorer ses cours d’Histoire. Tout cela ne lui disait strictement rien. Lui, ce qu’il aimait, c’était lire des bédés. Et les bédés ne parlaient pas des stupides prophéties du premier Aar’on. Soupirant d’exaspération devant un tel manque de culture, A’dan en récita les premiers mots :
– Quand le chaton bleu revêtira sa véritable apparence et retrouvera la mémoire de sa vie passée… Tu comprends ce que cela veut dire ? Lui, là… C’est le chaton aux cheveux bleus. Et ça, c’est sa forme véritable ! Donc s’il retrouvait la mémoire de sa vie passée…
– … Il se passera quoi ? Accouche, j’ai pas toute la nuit ! – grommela Kili’an en trottant derrière l’animal qui courrait à quatre pattes après une sorte de petite souris. Stin, au pied ! Arrête de vouloir bouffer la faune locale ! Méchant chat de l’Aar’on ! Écoute un peu tonton le chien de l’Aar’on !
– Je ne suis pas sûr… – hésita A’dan avant de se jeter à l’eau. Le reste de la prophétie est perdue. Mais d’après les Ashtars, « Quand le chaton bleu revêtira sa véritable apparence et retrouvera la mémoire de sa vie passée, le Bottel’ron connaîtra la même fin que ses prédécesseurs. » C’est sans aucun doute pour cela qu’il voulait le tuer, avant que ce miracle n’arrive ! Si la lignée brune n’était pas au courant de cette prédiction, il est normal que ses membres n’aient jamais cherché à faire retrouver la mémoire à leur chaton. Mais les mouvements récents des Ashtars nous prouvent bien que cette prophétie est réelle. Stin a déjà retrouvé son apparence véritable ! Il ne nous reste plus qu’à lui rendre ses souvenirs et…
– Et on pourra définitivement vaincre le Bottel’ron ? – poursuivit l’adolescent en caressant la tête du Néko qui frottait son nez sur son visage. Cela voudrait dire… la fin de la guerre ? Tu crois qu’il a senti que Stin était proche de retrouver sa véritable apparence et que c’est pour cela qu’il l’a kidnappé ? Ça serait en effet malin…
Kili’an se trouvait devant un véritable dilemme. D’un côté, il pouvait rentrer sur Thot avec le lourd chaton dans ses bras et essayer d’expliquer à l’Aar’on pourquoi son animal de compagnie préféré, si calme d’ordinaire, s’était transformé en petit garçon qui sautait partout et essayait d’attraper des insectes lumineux entre ses pattes. De l’autre, il pouvait essayer de sauver la galaxie en aidant à la réalisation d’une prophétie trop cool, et rentrer dans l’histoire en tant que Kili’an le plus héroïque de tous les temps depuis que les Kili’ans suçaient des Aar’ons. Et cela faisait quand même longtemps que ça durait. Franchement, là, en se gratouillant le crâne, il hésitait. Forcément, la deuxième solution lui semblait quand même plus sexy que la première, mais même s’il avait très envie de partir à l’aventure, se posait tout de même un petit problème : il n’avait strictement aucune idée de comment faire pour rendre la mémoire à un animal dont les seuls souvenirs étaient son nom, sa nature de chaton de l’Aar’on, et les circonstances de son kidnapping. Même savoir comment il s’était retrouvé changé un Humain au sommet d’une pyramide sacrificielle était une énigme à laquelle Stin ne trouvait rien d’autre à répondre que « Miaou » d’un air désolé.
Heureusement, il y avait A’dan.
– Si notre accord tient toujours, je serais partant pour te servir de guide dans cette quête. J’ai beaucoup espionné les Ashtars qui passaient par ici. Je sais que leur prochain objectif est de lancer un assaut sur Lug, une planète nichée en plein cœur du lointain système Soljude. On y raconte que le légendaire septième Aar’on y a bâti un sanctuaire rempli de reliques dont il a confié la garde à une espèce locale, les Galos. Si le Bottel’ron a pour objectif de s’attaquer à cet endroit reculé, ce n’est sans doute pas pour faire du tourisme.
Cette information fit sourire Kili’an. Une des légendes urbaines qui animaient les discussions dans les couloirs de Thot racontait que le chaton de l’Aar’on avait toujours vécu dans les appartements aaronesques depuis qu’il y était arrivé dans les bras du « Fondateur ». Si le blond n’y avait jusqu’alors jamais cru – un chaton, c’est un bébé chat, et un bébé chat âgé de plusieurs siècles, on appelle ça un vieux matou –, les évènements récents venaient de le faire changer d’avis. Si l’Histoire de Stin était liée à celle du septième, alors la réponse de l’énigme se trouvait forcément là où le deuxième plus illustre de tous les bruns après le premier était passé.
Dévalant les marches de la pyramide en tenant Stin par la main, le fier soldat héla son camarade encore en retrait :
– Comment se nomme ce lieu où nous devons aller ?
Prenant une grande inspiration, A’dan se lança à la poursuite du jeune héros. Revenu à sa hauteur, il répondit à sa question :
– Le sanctuaire Swiss.
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🌿 SUN 🌿 Coucou les filles, j’espère que vous allez bien ! Petit souvenir des vacances, dans ce magnifique endroit, qui fait plage mais également restaurant que j’adore @plagele44 😍 Je vous recommande vraiment cette endroit, la déco est magnifique, les serveurs tellement agréable 😍 Je vous mets l’adresse si vous passez dans le coin 125 avenue du croiseur léger le malin - 83120 Ste Maxime Bonne vacances à ceux qui y sont toujours, bonne reprise aux autres ! Et bonne fin de semaine et de week end à toutes et à tous 😘 #instagood #cute #igers #bonplan #blogger #plage #hollydays #sun #vacances #restaurant #food #44 #cute #love #cuisine #homemadefood #homemade #tohaliablog #tohalia (à Plage le44)
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Bilan de la Guerre
Sous Marins
---------------------------------------
Allié (110)
Polonais : 2+1 (3)
Français : 5 (5)
Anglais : 19+3+1+8+1+2 (34)
Grecs : 2 (2)
Danoise : 5+1 (6)
PB : 1+3+3+1+1+2 (11)
Norvégiens : 7 (7)
Suédois : 2+1 (3)
Non Connu : 18+1+1+1+2+1+8+5+2 (39)
---------------------------------------
Axe (193)
Allemande : 2+14+5+1+1+18+5+9+3+7+1+10+3+2+4+4+2+3+3+5+2+6+4+2+4+9+8+3+3+1
+5+2+1+5+1+1+1+1+6+9+7+16 (193)
---------------------------------------
Destroyer
---------------------------------------
Allié (256)
Polonais : 2 (2)
Français : 17+3+1+2 (23)
Anglais : 10+1+3+1+12+8+16+1+4+1+7+25+1+2 (91)
Australiens : 5 (5)
Grecs : 6 (6)
Danoise : 1 (1)
PB : 10+1+1 (12)
US : 5 (5)
Suédois : 1+2+1+1+2 (5)
AfriqueSud : 3+3 (6)
Non Connu : 21+1+11+4+1+2+2+2+2+7+1+1+1+1+1+2+3+2+1+9+6+1+4+1+12 (100)
---------------------------------------
Axe (85)
Allemande : 3+1+21+11+1+1+4+5+1+1 (49)
Italienne : 36 (36)
---------------------------------------
Croiseur Léger
---------------------------------------
Allié (46)
Polonais : 2 (2)
Français : 2+1 (3)
Anglais : 1+9+3+6+1 (20)
Canadiens : 1 (1)
Australiens : 1+1 (2)
Grecs : 2+1 (3)
PB : 1 (1)
Suédois : 1 (1)
Non Connu : 2+1+1+1+8 (13)
---------------------------------------
Axe (20)
Allemande : 2+6+2 (10)
Italienne : 10 (10)
---------------------------------------
Croiseur Lourd
---------------------------------------
Allié (49)
Polonais : 2 (2)
Français : 2 (2)
Anglais : 1+2+1+1+1+3+1+1 (11)
Australiens : 1+1 (2)
Grecs : 1 (1)
Danoise : 1+3+2 (6)
PB : 1+1+1 (3)
US : 2 (2)
Suédois : 1+1+1 (3)
Non Connu : 1+1+1+1+4+1+1+5+2 (17)
---------------------------------------
Axe (12)
Allemande : 1+1+1 (3)
Italienne : 8+1 (9)
---------------------------------------
Croiseur De Bataille
---------------------------------------
Allié (6)
Anglais : 1 (1)
US : 2 (2)
Non Connu : 1+1 (3)
---------------------------------------
Porte-Avion
---------------------------------------
Allié (5)
Anglais : 1+1 (2)
Non Connu : 3 (3)
---------------------------------------
Cuirassé
---------------------------------------
Allié (12)
Polonais : 2 (2)
Anglais : 2+1+1+1 (5)
Non Connu : 1+1+1+2 (5)
---------------------------------------
Axe (3)
Allemande : 1 (1)
Italienne : 2 (2)
---------------------------------------
Convoie
---------------------------------------
Allié (3.521)
Polonais : 2 (2)
Français : 3+6+23+39+6+1+4+3+5+1 (140)
Anglais : 87+15+18+6+3+3+4+69+7+36+1+3+19+2+6+8+5+7+55+13+3+23+4+11+20+6+
32+105+1+11+1+2+119+46+11+8+94+46+1+12+24+1+28+89+1+4+10+16+35+
50+16+9+5+24+4+2+22+3 (1266)
Canadiens : 6+4+7+6+7+1+6+6+7+6+7+4+24+4+18+4+4+4+4+4+3+4+4+4+15+11+7+10+1
2+12+1+1+16+15 (239)
Australiens : 30+29+29+25+14+13+3+9+8+5+5+2+2+2+2+1 (179)
Grecs : 37+4+7+2+20 (70)
Danoise : 50+6+5 (61)
PB : 2+6+2 (10)
US : 13+3+2+18+87+5+6+15+1+9+12+5+15+12+47+48+22+44+21+148+84+81+21+
27 (746)
Norvégiens : 6+6+3+3+6+35+6+14+11+16+24+25+8 (163)
AfriqueSud : 4+8+13+20 (45)
Non Connu : 4+7+9+12+6+12+16+3+3+3+19+8+7+22+4+17+27+4+5+2+3+1+9+6+10+8+23
+21+24+7+15+30+20+16+30+28+26+85+48 (600)
---------------------------------------
Axe (436)
Allemande : 7+8+10+8+12+4+9+12+22+1+13+1+4 (111)
Italienne : 36+6+3+65+14+16+3+3+58+41 (248)
Non Connu/autre : 8+7+14+36+12 (77)
---------------------------------------
Total allié : 4.005
Total axe : 749
Total : 4.754
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Vue en coupe d'un croiseur léger de la classe Cleveland – All Hands magazine – Juillet 1958
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Le croiseur léger USS Memphis (CL-13) en cale sèche – Kiel – Allemagne – 1926-1927
©Naval History and Heritage Command - NH 46206
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Canons de 152 mm en action du croiseur léger Emile Bertin - 1940's
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Croiseur léger Emile Bertin – 1938
©Naval History and Heritage Command - NH 80984
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Croiseur léger Emden – Wilhelmshaven – Allemagne – 14 mars 1928
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Le croiseur léger USS Miami (CL-89) au mouillage dans le Pacifique – Guerre du Pacifique – Septembre-octobre 1945
Photographe : Official U.S. Navy Photograph
©Naval History and Heritage Command - NH 98406
Photo prise depuis le porte-avions USS Antietam (CV-36).
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Le croiseur léger Emile Bertin de la Marine Nationale en construction au chantier naval de Saint-Nazaire – France – 1932-1933
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Obligation de guerre américaine – 1er décembre 1943
©United States Department of the Treasury
Le croiseur léger USS Helena (CL 50) fut torpillé pendant la bataille du golfe de Kula et coula le 6 juillet 1943.
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Le Commander Thomas Richardson Kurtz, Jr., reçoit le ruban de la Navy Commendation des mains de l'Amiral Chester W. Nimitz – Guerre du Pacifique – Pearl Harbor – 26 juin 1944
©US Naval History and Heritage Command - 80-G-231835
Le commander Kurtz reçut cette récompense comme l'équipage du croiseur léger USS Denver (CL-58) qu'il commandait lors des opérations dans les îles Salomon en novembre 1943 pendant lesquelles il a contribué matériellement à la destruction et aux dommages causés aux navires, avions et installations terrestres ennemis.
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